QU’EN EST-IL DE LA COVID19? Air intérieur et ventilation

QU’EN EST-IL DE LA COVID-19 ?  Air intérieur et ventilation

L’Institut national de santé publique a fait paraître le 30 mars dernier un document faisant état de questions et réponses les plus à jour en ce qui a trait à l’air intérieur et la ventilation en lien avec la COVID-19. On y indique d’entrée de jeu que «l’air intérieur n’est pas considéré comme un vecteur par lequel le virus se propage dans l’environnement, où il serait par ailleurs rapidement désactivé par assèchement».

L’INSPQ ajoute que, de manière générale, des études récentes ont permis de montrer une association significative entre la propagation ou la transmission des virus et la ventilation des bâtiments résidentiels.

Doit-on continuer de faire fonctionner un système de ventilation si une ou plusieurs personnes sont infectées?

Des études ont également démontré que l’augmentation de la ventilation mécanique ( échangeur d’air ) peut réduire l’incidence de maladies respiratoires en atténuant les concentrations d’agents pathogènes ( tels que les virus ) présents dans l’air intérieur.

Il est important d’appliquer une bonne ventilation des bâtiments occupés( spécialement si des personnes infectées y résident ), peu importe le type de logement ou d’habitation.

Si une personne est infectée par la COVID-19, l’INSPQ recommande qu’elle réside dans une seule pièce du logement et que celle-ci soit ventilée en continu par le système de ventilation, soit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ou par l’ouverture des fenêtres.

Dans ce second cas, cette démarche consiste à sur-ventiler la pièce occupée en continu, et en particulier pendant les épisodes de forte émission de gouttelettes par le malade. De façon complémentaire, on recommande de ventiler la pièce de façon séparée du reste du logement en gardant la porte de la pièce fermée.

Est-il nécessaire d’appliquer des mesures particulières pour l’entretien des systèmes de ventilation en période de pandémie ?

Non, même après le passage d’une personne infectée. Il semble improbable que le virus reste dans les conduits des systèmes de ventilation et du conditionnement de l’air intérieur. Ainsi, l’application de mesures de désinfection de ces conduits en milieux résidentiels ne s’avère pas nécessaire.

Le risque de diffusion des gouttelettes expectoriées par les systèmes de ventilation est considéré nul en raison de la faible portée de ces gouttelettes ( 1 à 2 mètres ) , du faible temps de survie des coronavirus dans l’environnement et de la faible potentialité de mélange de l’air intérieur entre les pièces de la maison.

Assurez-vous que les registres de ventilation ne soient pas obstrués par des objets ou par des accumulations excessives de poussière. Vérifier le bon fonctionnement des ventilateurs du système mécanique et la propreté des filtres.

 

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